Le manhua ancêtre du manga !

Pour célébrer notre pays du mois, un petit article sur le manga chinois, le manhua.


Le manhua est une BD chinoise. Les dessinateurs sont appelés le manhuajia. On fait la différence avec les bandes dessinées traditionnelle de Chine populaire, les lianhuanhua (littéralement : images enchaînées)


Le sens de lecture est semblable au nôtre (de gauche à droite) mais ce type de BD est édité le plus souvent en petit format comme les mangas japonnais.


La Chine, étant connue pour son art du pinceau, fait remonté les origines du manhua aux dessins ancestraux mais c'est dans les années 1870, quand les méthodes d'impression lithographique provenant de l'occident permirent une expansion de cet art. Au début du XXe siècle dans les années 1920 le prédécesseur du manga moderne, Lianhuanhua, étaient populaires à Shanghai.


C'est alors que les heures sombres de l'histoire vinrent ternir le destin de Manhua. Alors que c'était un art destiné à la satire, les politiques l'utilisèrent comme un outil de propagande, inspiré des différends combats. Durant l'occupation japonaise de Shanghai, la production de manhua stoppa. Elle ne reprit qu'à la défaite japonaise de 1945, cette période fut marquée par un type de manhua plus critique sur la situation géopolitique de la Chine.


Heureusement, la télé débarque dans les foyer chinois, dans les années 1970, qui permit de faire naître un type de manhua différent. C'est grâce aux films de Bruce Lee que naquit le Kung fu manhua largement répandue aujourd'hui.


Avec la défaite du japonais en 1945, le désordre politique entre les Nationalistes chinois et les Communistes entame alors sa dernière phase. Une phase marquée par le manhua critique et le dessin animé Renjian Huahui, qui s'inspire de la trame politique à l'époque.


Pour ce qui est de notre beau pays, friand de BD , le manhua n'a été découvert qu'en 2006, grâce à deux éditeurs Xiao Pan et Toki . Xia Pan éditera "Remember" de Benjamin qui raconte les péripéties et l'histoire d'amour d'une jeune auteur et de son éditeur. Toki se chargera de "The Celestial Zone" de Wee Tian Beng, qui conte les aventures de Xing Ling, une jeune femme un peu naïve éprise de justice.

Bien que le manhua ai un passé sombre, aujourd'hui il a retrouvé ses couleurs.

(dessin,n tiré de "Remember" de Benjamin)

-Ay

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