Dys du mois: Anderson Cooper

 

Peu connu dans nos contrées françaises, Anderson Cooper est pourtant un journaliste américain de renom. Né en 1967 à New York, fils de l'écrivain Wyatt Cooper et de l'héritière, artiste, romancière, styliste, Gloria Vanderbilt.

Il a " grandi dans une maison où lire et écrire avait une grande valeur ". Son frère était « un lecteur vorace », portant toujours un livre avec lui. Cooper fit de même. Mais il admit qu'il faisait simplement semblant de le lire, parce qu'il avait du mal à lire et à comprendre les mots, en particulier les lettres.


 peu connu dans nos contrées françaises, Anderson Cooper est pourtant un journaliste américain de renom. Né en 1967 à New York, fils de l'écrivain Wyatt Cooper et de l'héritière, artiste, romancière, styliste, Gloria Vanderbilt.

 

Il a " grandi dans une maison où lire et écrire avait une grande valeur ". Son frère était « un lecteur vorace », portant toujours un livre avec lui. Cooper fit de même. Mais il admit qu'il faisait simplement semblant de le lire, parce qu'il avait du mal à lire et à comprendre les mots, en particulier les lettres.

 

À son école privée à New York, ses professeurs ont remarqué ses problèmes de lecture, ce qui a conduit à son diagnostic. Il souffre de dyslexie. Cooper a travaillé avec une spécialiste de la lecture plusieurs fois par semaine. "Une des façons dont elle m'a aidé était de m'encourager à trouver des livres qui me passionnaient vraiment"

 

il continua ses études brillamment, aider par sa famille et des spécialiste. EN 1988 il perd son grand-frère tragiquement alors âgé de 23 ans, c'est cet accident qui lui donna l'envie de devenir journaliste. Mais pas n'importe quel journaliste, à la sortie de l'université il part pour la ligne de front, avec une caméra vidéo à la main. Il deviendra un des journaliste télévisuel les plus appréciés et écouté au Etats-Unies travaillant notamment pour ABC, ou encore CNN.

 

Pendant longtemps Cooper a caché son handicap au grand public, mais aujourd'hui c'est fini. ll dit que même les gens qui l'ont connu depuis longtemps sont surpris d'apprendre qu'il souffre de dyslexie.

 

«Je pense que c'est un signe qui montre à quel point j'ai essayé de le cacher quand j'étais un petit enfant. Je me souviens qu'à l'époque, je craignais que d'autres personnes le découvrent. " Cooper a fait ces remarques lors d'un événement pour le Centre national pour les troubles d'apprentissage.

 

«Pour un enfant ayant un trouble d'apprentissage, l'école peut être un endroit incroyablement isolant», a déclaré Cooper. Mais une école avec des enseignants compréhensifs a changé cela pour lui: « Il a fait toute la différence dans ma vie dès le début. Et la bonne nouvelle est qu'il y a de grandes écoles qui existe, capables de fournir les ressources et le soutien nécessaires. "

 

En espérant, que ces grandes écoles deviennent une généralité et non une exception, n'hésitez pas à déclarer haut et fort votre handicap

 

 

 

#Mischief 

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Raconte moi une histoire...

Si vous aimez les contes des frères Grimm, de Charles Perrault, de Hans Christian Andersen et que vous êtes fans des dessins animés japonais alors je vous conseille de regarder “Raconte moi une histoire”.

 

Ce dessin animé d’origine japonaise, a été produit entre les années 1987 et 1989 par Nippon Animation.

Il arrivera en France sur la chaîne france 5, dans le programme jeunesse “ A nous la 5”, programme du matin destiné à la diffusion de dessin animée pour enfant. L'ancêtre de debout les zouzou ou de ludo.

 

Pour en revenir au dessin animé, il s’agit d’une suite d’épisodes qui met en scène de manière assez fidèle, les contes de Grimm, Andersen ou Perrault. Ainsi, il y a 47 épisodes d’un vingtaine de minutes environ pour un peu plus d’une quarantaine de contes.

 

La différence entre le nombre de contes et d’épisodes vient du fait que certain conte de par leur popularité sont découpés en plusieurs épisodes comme Blanche Neige ou Cendrillon.

 

Toutefois, il ne s’agit pas uniquement de raconter des histoires connues, mais d’en raconter aussi des moins connu comme l'eau de la vie, le voleur d'âme, l'ondine dans son étang, et bien d’autre encore.

 

Les histoires sont introduites par une narratrice qui sert ainsi de lien entre chaque épisode de la série.

 

Pour ce qui est de l’animation, il s’agit d’un style de dessin classique donc le code esthétique est propre à la production Nippon Animation qui produira durant les années 80 d’autres adaptations de récit littéraire comme Les Trois Mousquetaires, Tom Sawyer et Princesse Sarah qui apparaîtront également sur france 5.

 

L’animation est donc simple, mais avec assez de détail pour permettre de rendre l’œuvre suffisamment vivante et agréable à regarder.

 

Enfin le générique dans sa version française est chanté par Claude Lombard, c'est également elle qui a chanté le générique d'Olive et Tom, de Simsala Grimm, Les Quatre Filles du Docteur Marge, Le Roi Léo, etc.

 

 

 Au final, il s’agit d’une série d’animation japonaise qui offre comme d’autre avant et après elle, l’opportunité de pouvoir se replonger (pour les plus nostalgiques) dans l’univers des plus grands contes de l’histoire tout en découvrant de nouveau (ou en tout cas, des moins connus).

 

Bon visionnage à tous et à bientôt

 

MrGhost

 

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La tombe des lucioles

Non je ne me suis pas trompé, je vais bien vous parler de La tombe des lucioles et non pas du Tombeau des lucioles film réalisé par Isao Takahata et inspiré de la nouvelle japonaise qui se trouve avoir presque le même nom.

 

La Tombe des Lucioles est une nouvelle de Akiyuki Nosaka partiellement autobiographique .

 

En effet, Nosaka perd ses parents adoptif sous les bombardement de l’été 1945, et sa petit soeur connaîtra le même destin tragique que la soeur de Seita dans la nouvelle.

 

 


L’auteur n’hésite pas à montrer les cicatrices encore ouverte du Japon. Il connaît un premier succès ou plutôt scandale grâce à son premier roman Les Pornographes sorti en 1963 .

 

Grotesque, tragique, comique, burlesque, mélancolie, horreur, mort, sexe, désespoir, excès, fantasmes : on trouve tout cela dans son oeuvre, volontiers provocatrice.

 

En 1967, Nosaka publiera son deuxième roman composé de deux nouvelles dont La tombe des lucioles.

 

Le Japon impérial se meurt. Les bombardiers américains survolent le pays en maître des cieux et tapissent de bombes les grandes villes. Des gens meurent tous les jours sous les décombres des maisons victime des bombes incendiaires.

 

L’histoire nous conte la vie de Setsuko petite fille facétieuse qui ne se sépare jamais de sa poupée, et de son frère Seita . Après un énième bombardement les deux jeunes enfant perdent tragiquement leur mère. Leur père étant parti faire la guerre, ils n’ont plus de nouvelle depuis longtemps. Il se retrouvent dans un japon déchiré par la guerre et au fil des page nous suivons l’errance de ses deux orphelin dans ce Japon en ruines, jonché par les blessés et les morts.

 

Patrick De Voos, traducteur de la Tombe des Lucioles, écrit dans son introduction : "un style inimitable - le traducteur a presque envie de dire intraduisible - que l'on reconnaît d'abord à son brassage de toutes sortes de voix, de langues, la plus vulgaire comme la plus classique, où se déverse par coulées enchaînées les unes aux autres le flot ininterrompu des images".

 

N’espérez pas être ménagé avec son style, mais c’est ce qui fait son charme face à un Japon si pudique dans ses sentiments

Nosaka se verra décerner le plus prestigieux prix littéraire japonais pour son oeuvre: le prix Naoki.

En 1988, les Studio Ghibli adapterons sa nouvelle, Akiyuki Nosaka confirme dans une interview présente dans le coffret DVD Collector du film, distribué par Kaze, le caractère semi-autobiographique. Il explique dans cette interview que voir ce film lui a fait reconnaître chaque maison, chaque coin de rue, et le replongeait dans son enfance, car le quartier représenté dans l’œuvre de Takahata est celui où il a vécu étant petit.


Mischief 

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Inspecteur Gadget, Mélange explosif de Ayara

Inspector Gadget est un dessin animé des années 80. Il résulte d’une collaboration entre Bruno Bianchi, Andy Heyward et Jean Chalopin c’est une coproduction américano-franco-nippo-canadienne.

 

La série est composé de 86 épisodes de 22 minutes. Elle sera diffusé en France en octobre 1983 pour la première foi et bénéficiera de multiple rediffusion jusqu’en 2010. Un reboot a été lancé en 2015 qui contient une première saison de 26 épisode et une nouvelle saison est en préparation.

Inspecteur Gadget raconte les enquêtes d’un cyber-policier doté de nombreux gadgets directement intégrés à son corps. Il lutte contre l'organisation MAD et son chef le sinistre Dr. Gang que l'on voit toujours assis de dos caressant son chat, dans son quartier général.

 

L'inspecteur Gadget est très candide, maladroit et manque d’instinct dans ces jugements, mais il possède un chaudron de chance et sa nièce Sophie accompagné de son chien malin Fido qui vont lui permettre de résoudre les enquêtes presque sans le faire exprès.

 

L’idée de ce détective plein de gadget est de Andy Heyward mais c’est Bruno Bianchi qui a dessiné le personnage de Gadget et Jean Chalopin qui a produit la série, grâce à sa société DIC Entertainment.

 

Cette série animé est inspiré de plein de chose comme de Mission impossible, qui est parodié dans chaque épisode, elle est aussi inspiré des cartoons car chaque épisode est ponctué de gags explosif et de maladresse du personnage principale.

 

A la fin de chaque épisode , Gadget donne un conseil de sécurité pour les enfants. Dans les année 80, en France, on retrouve ce procédé de conseil à la fin d’épisode, ce qui est aussi très fréquent dans les animés japonais pour enfants comme Calimero par exemple.

 

Gadget est lui même inspiré de l’inspecteur Clouseau dont il porte la moustache dans le pilote de la série (devenu l'épisode 65).

 

Comme beaucoup de dessin animé des animés des années 80, Inspecteur Gadget est animé par une équipe japonaise, se qui fait de cette série un parfait mélange de plusieur culture et inspiration qui parlait à tous les enfants (les petits et les grands) du monde.

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Le Monde Enchanté de Lalabel

Le monde Enchanté de Lalabel est un dessin animés sortie en France en 1987, qui était diffusé sur France 5.

C'est un magical girl.

 

La chanson est douce et entraînante, avec un rythme et des notes entraînantes, mais pas agressif, ce qui colle bien avec les paroles de la chanson.

 

Les paroles vous feront retomber dans un âge d'innocence et où vous avez encore pleins de rêve plus fantastique et coloré les un que les autres.

 

Les paroles sont un peu simple, mais rien d'étonnant pour un dessin animé destiné aux enfants.

 

De quoi vouloir vous rendre en enfance pour revivre tous les bons moments. Seul la formule magique dans les paroles, est un chouilla difficile à prononcer, car elle n'est pas habituelle: mélalimélo

Neigimas

Je viens d'un monde enchanté

Et de la Voie Lactée

Pour visiter la Terre

Et j'ouvre mes grands yeux bleus

Sur ce monde curieux

Et pourtant merveilleux

 

Je m'appelle Lalabel

Et chaque fois que je peux

Je donne un morceau de ciel

Moi j'aime les gens heureux

 

Refrain :

Je peux d'un mot magique

Je peux faire tout ce que je veux

Je peux faire un monde plus beau

En disant mélalimélo

 

Refrain

 

On ne fait rien dans la vie

Quand on n'a pas d'amis

Qui vous aident et qui vous aiment

Moi j'ai Oscar, Nicolas

Gladys et Bibichat

Toujours auprès de moi

Je m'appelle Lalabel

Et chaque fois que je peux

Je donne un morceau de ciel

Moi j'aime les gens heureux

 

Refrain

 

[Méla] mélalimélo

[Méla] mélalimélo

[Méla] mélalimélo

[Méla] mélalimélo

 

Refrain

 



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American pop : Une histoire américaine

Mesdames et messieurs bonsoir !

 

Aujourd’hui parlons un peu cinéma d’animation, assez original ici, parlons de American Pop .

Ce film de Ralph Bakshi, réalisateur du Seigneur des anneaux en version animé, nous conte l’histoire de 4 générations dans une même famille.

 

Ces quatres générations nous mènent de la Russie impériale fin 1890 jusqu’aux années 80 en passant par la première et la seconde guerre mondiale aux Etats-Unis .

 

Le but de départ est simple, chaque personnage rêve de percer dans la musique, et chacun va percer dans ce milieu à leur manière .

 

Nous avons ici une œuvre assez intéressante visuellement.

 

Tout d’abord Bakshi aime le travail à la Rotoscopie, un art qui consiste a dessiner par dessus des images existantes.

 

Ici chaque trait humain est travailler à la perfection pour plonger dans une impression de réalisme.

Le petit bémol est que lors de gros plans sur les personnages, leurs sourires paraissent pervers ou malsain ce qui prête à confusion .

 

Mais le grand avantage de cette technique sont les mises en scènes possibles.

Ainsi Bakshi s’amuseras à nous faire traverser les époques avec bien des couleurs particulières, à fondre différentes images entre elles pour nous faire ressentir l’évolution et les sensations des personnages .

 

La qualité viens aussi du mélange entre dessin et prises de vues réelles .

 

En effet le réalisateur s’amuse durant le film à nous mettre des images télévisuelles des évènements qui se produisaient en Amérique lors de ces périodes.

 

Donnant ainsi une immersion particulière aux scènes, le tout saupoudré de musiques correspondants aux époques présentes dans l’histoire, achevant de créer un cachet et une saveur particulière à ce long-métrage.

 

Si ce film n’est peut être pas parfait, il mérite d’être visionner ne serait-ce que pour les points de vues qu’il apporte et le travail artistique dessus.

Sur ce chers amis je vous laisse et vous souhaite un bon visionnage .

 

The Avenger

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Un chat + un Rabbin = le chat du Rabbin

Pensez-vous que les animaux, et plus particulièrement les chats en l'occurrence soit capable de parler ?

 

Si oui pensez qu’il puis être doué de raison et se questionner sur la Torah, le Talmud, la Michna, la Guemara, choses que sont rabbin tant désespérément de lui apprendre ?

 

Si oui alors vous aimerez lire les aventures du chat du rabbin réuni pour le moment en 6 BD.


Les albums “Le chat du rabbin” ont été écrits et dessinés par Joann Sfar et mise en couleur par Brigitte Findakly.

 

C’est un 2002 qu’est publiée le premier album avec pour titre La Bar-Mitsva.

Pour ce qui est de le tram narratif principal, il s’agit donc d’un chat qui après avoir mangé un perroquet se retrouve à pouvoir parler.

 

Seul problème, il ne fait preuve d'aucunes retenu et dit donc tout ce qui lui passe par la tête et se fait une joie de dire, c’est quatre vérités à chaque personne qui passe à sa portée que cela lui plaise ou non, ajouté a cela qu’il lui arrive aussi de mentir.

 

Résultat son maître, qui est rabbin fera tout son possible pour remettre son chat qui parle sur le droit chemin en lui dispensant des cours que chat acceptera pour se rapprocher de la fille du rabbin donc il est amoureux.

 

Le chat posera donc des questions qui pousseront le rabbin et son rabbin à s’en poser également. L’histoire se déroule au début du 20ème siècle à Alger.

 

Chacun des thèmes abordé au fil des pages est des plus intéressant, le texte et l’humour y est parfaitement maîtrisé.

 

Les couleurs et les dessins sont particulièrement bien réussis dans un style très sympathique que vous retrouverez également dans le film d’animation qui fut réalisé, à la suite des BD, par l’auteur lui-même pour justement garder le style des ses personnages et de son univers intact.

 

Dans les bandes dessinées, vous pourrez donc voir des sujets comme la recherche du paradis, les mystères de dieu, etc.

 

C’est un travail d’écriture des plus passionnant et intelligent qui s’ouvre au lecteur, travail qui peut être pourra lui rappelé par certains côtés la BD persepolis.

 

En conclusion, une BD des plus passionnante à lire et que je vous recommande.

 

MrGhost

 

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