Osamu Tezuka, le dieu du manga

Pour cet article manganime, je tiens à vous présenter un grand mangaka, animateur, chara-designer, producteur , scénariste adulé comme un dieu (surnommé par ces pairs le "dieu du manga"), génie ayant influencé et révolutionné l'industrie du manga et surtout celui de l'animation, j'ai nommé Osamu Tezuka.

Né le 3 novembre 1928 a Ōsaka est mort le 9 février 1989 à Tokyo, Osamu Tezuka est à la tête d'une oeuvre colossale: plus de 170 000 pages dessinées, 700 oeuvres signé et 70 séries animées, court et long métrage.

Malgré cette imposante masse de production, le dieu mangaka a su garder une unité dans son oeuvre :

  • par son style: expressif, rythmé, à la limite du caricaturale, récit découpé en séquence (inspiré du cinéma).
  • par l'évocation de quatre thèmes majeures : le respect de l'environnement, le respect de la vie et de toutes choses vivantes, une grande méfiance envers la science et le monde civilisé et un fort engagement pour la paix donc contre la guerre. (Il partage ces valeurs avec un autre de ses confrère; Hayao Miyasaki)
  • par un ton toujours humoristique même dans les moments les plus dramatiques, allant parfois jusqu'à l'auto dérisions.


Son oeuvre la plus célèbre est Astro Boy (1963) qu'il produit dans son studio Mushi Production qui renaîtra en Tezuka Productions.

Grâce à ses studios, il peut mener ses recherches sur les techniques de l'animation.


Il fera des courts métrages expérimentaux dont La Légende de la forêt en 1987, qui est un hommage musical et visuel à l'animation de Walt Disney.

Tezuka aime beaucoup rendre hommage au chef d'oeuvre cinématographique, musical et littéraire. Le producteur va réinventer Pinocchio, Blanche Neige, Faust, Crime et Châtiment de Dostoïevski et Métropolis de Fritz Lang.


Si Ozamu Tezuka ne mérite pas déjà, à vos yeux, son surnom de Dieu du manga, je vais finir par vous convaincre: il a révolutionné la manière de produire un animé et ses techniques sont toujours d'actualité. Voici un témoignage d'un de ses collaborateurs qui vous expliquera mieux ses innovations qui permettront de produire des épisodes à un rythme hebdomadaire.


« On insistait constamment sur la rapidité. Chaque histoire devait fonctionner sans temps mort. Pour y parvenir, il nous fallait surmonter de nombreuses contraintes. A la télévision, l'écran est si petit que les plans d'ensemble ne fonctionnent quasiment pas. Il faut donc enchaîner les gros plans rapides pour que le résultat ait un impact. De plus, les épisodes sont sans cesse interrompus par des publicités, elles-mêmes montées très « cut ». Il est donc nécessaire de fonctionner au diapason. » le célèbre Rintarō (Hayashi Shigeyuki), qui intègre le studio en 1962.


Le dieu du manga est immortel, depuis sa mort (1989), il vend encore plus de 120 millions de mangas. Un grand musée lui est dédié à Osaka et deux prix récompensant le talent des mangaka porte son nom : le prix Tezuka (depuis 1971) récompensant le scénario inventif et le Prix culturel Osamu Tezuka (depuis 1997) remit par le journal japonais Asahi Shimbun.


Ces œuvres bien que daté ne semble pas trop souffrir des affres du temps: les inquiétudes du mangaka semblent encore d'actualité et sa vision du futur semble être partagé par nos contemporains. Ozamu Tezuka se serai-il métamorphosait en idée universelle ou subira t' il les mauvais effets du temps ? L'avenir en sera le seul juge.

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